LE SPECTACLE

LA PROMESSE BREL - LE PITCH

Non Arnaud Askoy n’est pas Brel mais à l‘entendre, à le voir on pourrait y croire. Arnaud donne chair avec sincérité au Grand Jacques.


La ressemblance troublante, l’empreinte vocale saisissante, le respect des outils fondamentaux de mise scène de Brel ne sont que des éléments physiques du spectacle, le décor nécessaire.


A l’image des arrangements originaux de Roland Romanelli, c’est bien la flamme personnelle d’Arnaud Askoy, cette charge émotionnelle, généreuse, qui doit venir nous bouleverser, faire naître une magie comparable à celle de l’époque, comme une toile impressionniste vivante.
Telle est la promesse : « Ceci n’est pas Brel ! » aurait dit Magritte, laissez-vous faire…

« Y’a quand même un p’tit air de Brel ! »

Cette phrase qu’Arnaud Askoy a entendue depuis son adolescence ne suffit pas à promettre le « retour » de Jacques Brel sur scène. Brel est unique et inimitable.

Cependant, ce sont bien des sceptiques tels Pierre-Nicolas Cléré et Jacques Roques,

et admirateurs inconditionnels du grand Jacques, ou encore le musicien et arrangeur Roland Romanelli avec son complice Jean-Philippe Audin au violoncelle qui vont se laisser surprendre en croisant le chemin d’Arnaud.

Constat simple et inattendu : ça « pique ».

C’est la flamme personnelle d’Arnaud Askoy, cette charge émotionnelle, intime et généreuse, qui doit venir vous bouleverser, faire naître une magie comparable à celle de l’époque mais bien ancrée dans le présent, comme une toile impressionniste vivante.

Telle est la promesse de toute l’équipe du spectacle : « Ceci n’est pas Brel ! » aurait dit Magritte, laissez-vous faire…

Le mot des producteurs

« Lundi 9 octobre 1978. Je suis en seconde. Le professeur de français Georges Ambroise entre en classe avec un regard sombre : « Jacques Brel est mort ! » Nous nous regardons, interloqués. Silence. Brassens, je connaissais par cœur. Nous avions tous les vinyles à la maison. Mais Brel, que chantait-il déjà ?

À la fin du cours, je sais déjà que les textes sont magnifiques. Une fois à la maison, je questionne mon père. Il sort d’un placard un magnétophone à bandes et j’écoute enfin ! Depuis ce 9 octobre, je cherche à rattraper le temps perdu et à retrouver Brel dans ses chansons, dans ses écrits, dans le souvenir de ceux qui l’ont connu.

Septembre 2019. Je suis dans le métro. J’entends la voix de Brel. Tiens, un enregistrement que je ne connais pas ! Je m’approche. C’est Brel, mais ce n’est pas Brel. J’ai des frissons ! Il s’appelle Arnaud.

Avec lui, j’aimerais offrir à ceux qui, comme moi, n’ont jamais vu Brel sur scène, une séance de rattrapage. »

Pierre-Nicolas CLÉRÉ

Homme d’émotion, aux talents multiples, dont émane une vraie sensibilité, habité par une modestie touchante et émouvante qui rend l’homme très attachant.

J’aime la prose d’Arnaud, lorsque sa plume, couche ses mots sur le papier, j’aime le regard d’Arnaud à travers son pinceau qui prolonge sa poésie dans la peinture. J’aime son interprétation très personnelle des écrits du grand Jacques. Entre « enthousiasme et douleur, légèreté et gravité, cohabitent avec une ferveur qui n’a rien de dupliqué. »

Dans son voyage d’initiation personnelle, il nous emmène très loin dans l’énergie des œuvres de son maître, qui nous emporte entre rêve et réalité.

L’écouter, c’est l’aimer.

Jacques ROQUES

Roland Romanelli

Piano - Accordéon

« J’ai eu la chance de collaborer avec les plus grands dans ma carrière, de Barbara à Aznavour. Mais l’artiste qui me faisait rêver depuis mon adolescence et que je rêvais d’accompagner, c’était Jacques Brel. Malheureusement, il a mis fin à sa carrière avant que ce rêve ne se réalise.

Aujourd’hui, en jouant au côté d’Arnaud Askoy – qui ressemble étrangement au Grand Jacques ! – j’ai le plaisir d’explorer ce répertoire magnifique. Arnaud, lui rend le plus beau des hommages et moi, j’ai enfin la chance de réaliser ce rêve d’adolescent que je ne pensais jamais pouvoir concrétiser. »

Jean-Philippe Audin

Violoncelle

Musiciens, nous avons tous nos raisons de n’avoir pu accompagner le grand Jacques en scène. Pour ce qui me concerne, je suis simplement né trop tard. Je n’ai pourtant rencontré souvent, par bouts d’âme, si j’ose dire, en accompagnant les mêmes chansons avec Johnny Hallyday au Zénith, Juliette Gréco et Gérard Jouannest, le pianiste et complice du grand Jacques, Serge Lama et d’autres. 

La nécessaire sincérité qu’imposent ses textes et leur interprétation sont les garants de moments inoubliables. Les arrangements toujours très inspirés du grand témoin du temps qu’est mon ami Roland Romanelli, et les commentaires du violoncelle sont le décor nouveau où s’exprime l’engagement de ce double troublant qu’est Arnaud Askoy.

Un artiste complet et atypique

« Avant de chanter les chansons de Jacques Brel, je m’étais frotté à une autre forme d’art : l’écriture. Lorsque j’étais encore inspecteur de police, j’ai écrit mon premier roman policier. Mais je suis surtout très attiré par la poésie. J’ai d’ailleurs publié trois recueils et le prochain est déjà prêt. 

Parallèlement à ça, je fais aussi beaucoup de dessins et de peintures. Le plus étonnant, c’est que j’ai réalisé mes premiers tableaux quand j’ai commencé à chanter Jacques Brel. Comme si cela avait contribué à développer ma fibre artistique. Je fais deux à trois expositions par an, même si ça n’est pas évident car cela demande beaucoup de temps et d’investissement. Peinture à l’huile, acrylique, peinture vitrail, encre de Chine… Je touche un peu à toutes les techniques et à tous les styles, à tel point que les gens pensent parfois qu’il y a plusieurs artistes exposés alors qu’en fait, toutes les œuvres sont de moi. » (Rires)

Un artiste complet et atypique

« Avant de chanter les chansons de Jacques Brel, je m’étais frotté à une autre forme d’art : l’écriture. Lorsque j’étais encore inspecteur de police, j’ai écrit mon premier roman policier. Mais je suis surtout très attiré par la poésie. J’ai d’ailleurs publié trois recueils et le prochain est déjà prêt. 

Parallèlement à ça, je fais aussi beaucoup de dessins et de peintures. Le plus étonnant, c’est que j’ai réalisé mes premiers tableaux quand j’ai commencé à chanter Jacques Brel. Comme si cela avait contribué à développer ma fibre artistique. Je fais deux à trois expositions par an, même si ça n’est pas évident car cela demande beaucoup de temps et d’investissement. Peinture à l’huile, acrylique, peinture vitrail, encre de Chine… Je touche un peu à toutes les techniques et à tous les styles, à tel point que les gens pensent parfois qu’il y a plusieurs artistes exposés alors qu’en fait, toutes les œuvres sont de moi. » (Rires)

Quelques infos

Jamais de rappel pour Brel

Jacques Brel ne revenait jamais sur scène pour un rappel à la fin de ses concerts. Il détestait cette habitude. « Demande-t-on à deux boxeurs qui s’en sont mis plein la gueule pendant quinze rounds d’en faire un petit seizième pour le plaisir ? » au- rait-il même déclaré pour justifier cette position rarissime dans le monde du spectacle. Même le soir de son concert d’adieu à l’Olympia, le chanteur n’a pas cédé. Certes, face à la standing ovation qui a duré plus de vingt minutes, le chanteur est revenu sept fois saluer son public sur scène, en sueur et vêtu d’une robe de chambre, mais il n’a pas chanté de chanson supplémentaire.

Jacques et Johnny

Jacques Brel était très ami avec un autre monstre sacré de la chanson française : Johnny Hallyday. « C’est le plus grand interprète que je connaisse. Il m’a donné l’envie de se servir des textes pour envoyer des sentiments aux gens », disait de lui notre Johnny national, confiant également que c’était le seul chanteur qui l’ait fait pleurer dans une salle.

Plus étonnant, le rockeur a raconté qu’il n’était pas rare qu’ils partent tous les deux pour une petite escapade dans les airs : « On s’est vus pendant très longtemps, il venait avec son petit avion me chercher en tournée, il m’emmenait dans un restaurant manger à midi, il me ramenait à mon spectacle le soir… On était très
proches ».

Ils ont chanté Brel

Icône de la chanson française, repris par de nombreux artistes hexagonaux, Jacques Brel a aussi inspiré bon nombre de chanteurs et chanteuses internationaux. La plus reprise de toutes ses chansons en anglais est sans aucun doute « Ne me quitte pas »,
rebaptisée « If you go away ». Shirley Bassey, Frank Sinatra, Ray Charles, Nana Mouskouri, Barbra Streisand, Tom Jones, Cyndi Lauper, Nina Simone Impossible de tous les citer tant la liste est mongue.
La mythique Marlene Dietrich l’a même interprétée en allemand, sous-titré « Bitte geh nicht fort ».

« Quand on a que l’amour », devenue « If we only have love » dans la langue de Shakespeare, figure quant à elle au répertoire d’Olivia Newton-John, de Shirley Bassey, de Barry Manilow et de Dionne Warwick.

Plus étonnant, David Bowie qui avait une passion pour Jacques Brel, a adapté en anglais « Amsterdam » sous le titre « Port of Amsterdam », tandis que le groupe Nirvana a enregistré une version très rock’n’roll de sa chanson « Le moribond » devenue « Seasons in the sun ».

Quant à Marc Almond, chanteur du groupe Soft Cell, il a consacré un album entier aux chansons de Jacques Brel. Sobrement intitulé Jacques, ce disque regroupe douze reprises en anglais.


Autant de preuve de la dimension internationale du « Grand Jacques » !